La mission Odyssébus

Odyssébus est une initiative de l’ONG International Impact.

Le conseil d’administration a décidé d’envoyer son directeur général, accompagné de sa famille, faire le tour de leurs partenaires européens et développer l’activité de l’ONG pendant un an. Le CA est composé de :

  • Hélène Blitte, Docteure en Archéologie, Présidente
  • Angelique Girardin, Cadre sociale et enseignante, Trésorière
  • Eleana Cassim, Etudiante en Droit à la Sorbonne, Secrétaire
  • Elodie Sigaud – Chauvin, Directrice de Ressources Humaines
  • Anne d’Armagnac, Spécialiste des marques dans le secteur du Luxe
  • Renaud du Mas de Paysac, Dirigeant de société de Ressources Humaines
  • Eric Guinand, ex-Cadre de banque
  • Michel Hugues, co-Fondateur de M6, ancien conseiller de dirigeant, écrivain retraité
  • Paloma Seneclauze, Étudiante en langues étrangères en Angleterre

Le directeur général partira avec son épouse et ses cinq enfants[1], dans un bus à impériale, c’est à dire à étage[2]. Chacun d’eux jouera un rôle dans cette aventure, au sein des différents volets du projet.

Le projet a de nombreux objectifs que nous avons regroupé en 3 grands axes, en fonction de la cible :

  • Un projet d’éducation au développement et à la solidarité internationale pour le grand public et les internautes qui nous suivront
  • Un projet solidaire, pour mesurer et développer l’action de l’ONG
  • Un projet pédagogique pour les enfants d’écoles partenaires et les enfants de la famille

[1] S’il y a plusieurs milliers de grands voyageurs français par an, seulement 9% sont des familles. Source : https://www.tourdumondiste.com/statistiques-tour-du-monde

[2] La plupart des familles choisissent les camping-cars pour leur voyage. Le choix de l’ONG est lié à la taille de la famille (7 personnes) et à l’âge des enfants (de 15 à 6 ans), donc au besoin d’espace. Il est aussi lié au transport de 7 vélos. Pour conduire le bus, un permis spécial est nécessaire.

Un projet Tri-dimensionnel

– Solidaire

Un projet solidaire car il permettra à l’ONG d’analyser l’impact des donateurs et de l’envoi de services civiques auprès de ses partenaires et de développer son action de soutien aux acteurs solidaires.

  • Analyse de l’impact de son action auprès des partenaires actuels : l’ONG visitera les partenaires qu’elle a déjà dans les différents pays, ONG locales, Écoles, centres culturels, etc. S’appuyant sur des outils qu’elle a développés (ROI Social, OOI : Outputs – Outcome – Impact) pour mesurer l’efficacité des actions soutenues, la pertinence et l’impact des volontaires de l’ONG en Service Civique, et réajuster son action. Faire ces mesures sur place est bien plus pertinent que d’être effectuées à distance, à travers les dires des partenaires et des services civiques. En voyant le travail fait concrètement par ses partenaires auprès des bénéficiaires, le directeur général pourra définir de nouveaux besoins, de nouvelles aides mieux adaptées.
    • Développement de l’action de l’ONG : Dans chaque pays, l’ONG ira à la rencontre des nombreux contacts qu’elle possède et qui souhaitent son aide : ONG, Écoles, Musées, Instituts. Par ailleurs, de nombreux jeunes français sont prêts à partir aider partout dans le monde. L’ONG identifie pour cela chaque année de nouveaux partenaires, et sélectionne les jeunes prêts à partir qui ont le profil recherché. L’activité de service civique étant récente (10 ans en 2020), le projet Odyssébus permettra de développer l’activité pour les années à venir. Les actions de ces jeunes sont nombreuses auprès des partenaires :  prise en charge d’enfants en situation de handicap ou à besoins spécifiques (Dys, autisme…), développement de politiques environnementales, labelisation eco-school, préservation de la faune et de la flore, appui aux recherches archéologiques, animation auprès de jeunes défavorisés, lutte contre les violences sexuelles, soutien aux ONG qui aident les migrants, etc.
    • Communication : Par la médiatisation du projet, l’ONG souhaite augmenter la visibilité des acteurs soutenus. En faisant ainsi mieux connaître leurs actions, les partenaires d’International Impact pourront augmenter le nombre de donateurs sensibilisés à leur cause. International Impact se fera également connaître davantage du grand public, à la fois auprès des jeunes, et des différents acteurs de la solidarité. International Impact va alors multiplier les partenariats médiatiques, télévision, radios, presse jeunesse, réseaux sociaux.

– Éducatif

Un projet d’éducation au développement et à la solidarité internationale : Les carnets de route quotidiens et les divers reportages sur les rencontres effectuées par la famille du DG, télévisés et dans la presse écrite et audio, permettront d’éveiller les internautes et le grand public à diverses problématiques en lien avec l’activité de l’ONG, dont la mission est d’accompagner les organisations solidaires, les volontaires et les donateurs afin d’optimiser leurs impacts sociaux, économiques et environnementaux. La communication aura en effet un objectif éducatif pour ouvrir chacun au Monde, et aux initiatives positives, qu’elles soient solidaires, écologiques ou éducatives.

Éducation à la préservation de l’environnement et de la biodiversité : Afin de limiter l’impact du bus sur l’environnement, il a été aménagé de manière à fonctionner en partie avec de l’énergie renouvelable, grâce à ses 30M2 de panneaux solaires. Le bus permet également une économie importante d’eau douce par un système de récupération des eaux de pluie, ou même puisé de la mer à laquelle on retire le sel. Avec ses 30M2 de panneaux solaires, et sa gestion et purification de l’eau, le bus est atypique et unique. Bulysse est ainsi plus écologique que les bus équivalents datant de la même époque. Utilisé surtout pour relier les axes principaux, le vélo sera privilégié partout ailleurs (vélos récupérés et recyclés).

Dans une démarche éco-responsable, la famille utilisera pour sa gestion du quotidien des produits écologiques et recyclables (toilette, ménage), réduira fortement sa consommation en eau et électricité, participera à diverses actions écologiques sur son parcours avec ses partenaires, et sensibilisera le grand public à la protection de l’environnement et de la biodiversité en mettant en avant ses partenaires qui mènent des actions dans ce sens.

– Pédagogique

Le voyage, pour les enfants de la famille, sera une expérience inoubliable et une excellente façon d’apprendre. Le WorldSchooling est une nouvelle approche de la vie et de l’éducation, une façon d’apprendre par le voyage et l’expérience.

C’est un moyen de découvrir le monde et ses problématiques, un moyen d’explorer, d’établir des liens, de comprendre, d’étudier ce qui se passe autour d’eux, différemment de l’école. Par cette expérience très riche, les enfants témoigneront d’une autre façon d’apprendre auprès des diverses écoles partenaires. Chaque enfant publiera des articles sur le carnet de voyage et aura des rendez-vous en visio-conférence avec des classes d’enfants partenaires en France. Il sera possible de choisir de lire uniquement le carnet de tel ou tel enfant, permettant aux enfants du même âge de s’identifier au narrateur. Le voyage peut aussi être la réponse, ou au moins une proposition, d’apprentissage différente de l’école qui n’est pas adaptée à tous les profils d’enfants. L’ONG apporte son soutien à de nombreuses écoles françaises à l’étranger et en France qui prennent en compte les enfants à profil spécifique ou handicapés. Ces thématiques seront régulièrement abordées durant le voyage, et l’ONG souhaite mettre en avant les initiatives positives de ses partenaires qui ont mis en place des prises en charge spécifiques pour répondre aux besoins de tous ces enfants qui ne rentrent pas dans le moule de l’école.


[1] S’il y a plusieurs milliers de grands voyageurs français par an, seulement 9% sont des familles. Source : https://www.tourdumondiste.com/statistiques-tour-du-monde

[2] La plupart des familles choisissent les camping-cars pour leur voyage. Le choix de l’ONG est lié à la taille de la famille (7 personnes) et à l’âge des enfants (de 15 à 6 ans), donc au besoin d’espace. Il est aussi lié au transport de 7 vélos. Pour conduire le bus, un permis spécial est nécessaire, le permis C.