Odyssébus à l’école française internationale de Bratislava

Vienne et Bratislava sont deux capitales de pays européens (l’Autriche et la Slovaquie) extrêmement proches. 66 kilomètres seulement séparent les deux villes. Elles partagent du coup l’aéroport International de Vienne.

Nous décidons donc de partir de Vienne afin d’aller retrouver un partenaire d’International Impact à Bratislava : l’école française internationale. Profitons-en : le bus roule bien et nous avons enfin un peu de visibilité sur le programme de ces prochains jours.

Nous contactons la directrice, Madame Geneviève Menouret.
-“Serait-il possible de nous recevoir dans deux jours ?”
-“Oui tout à fait. Je bouscule mon agenda pour vous recevoir et vous pourrez ainsi présenter ce merveilleux projet Odyssébus aux enfants des différentes classes. Je m’occupe de tout. Je vous recevrai afin d’évoquer le Service Civique et vous pourrez rencontrer les volontaires.”

C’est un peu le chaos à l’intérieur de Bulysse : chacun apprend qu’il est attendu dans une classe : Maya va faire une présentation aux CE1, Olympe aux CM2, Opale aux 5eme, et Ceylian et Malo sont attendus en 3eme et 2nde.

Personne ne se sent prêt. J’imprime des dossiers de presse pour chacun afin de les rassurer et d’avoir un support visuel. Nous prenons des cartes de visites à distribuer en fin de présentation. Maya prend un jouet, une maquette de bus VanHool à impériale.
Chacun fait ainsi sa présentation. Astrid accompagne les présentations en primaire. Je m’occupe de la partie collège et Ceylian se rend seul dans la partie lycée.
Maya présente le bus grâce à sa miniature.
Tous les élèves de la classe d’Olympe le remercient en lui mettant des gentils mots sur des post-it.
Opale explique l’interêt du carnet de voyage, thème qui avait été choisi par l’enseignant pour l’année entière.
Ceylian utilise l’humour. A la question : “Qui a eu l’idée de cette mission ?”, il répondra “Oh, c’est la crise de la quarantaine de mes parents !”.
Astrid accompagne les plus jeunes et les rassure sur leurs capacités à présenter le projet. Elle répond aux innombrables questions des enfants : “Que faites vous s’il n’y a plus internet ? Si le bus tombe en panne au milieu d’un désert, comment ferez-vous ? Est-ce que cela bouge beaucoup dans les virages ?”

Je suis reçu par la directrice. L’Ecole française internationale de Bratislava est gérée par une association parentale qui a signé une convention avec l’AEFE (Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger) depuis 2004.

L’établissement accueille plus de 300 élèves de la maternelle jusqu’au baccalauréat. Une vingtaine de nationalités s’y côtoient.

L’établissement est homologué par le Ministère de l’Education Nationale. L’Ecole française internationale de Bratislava est fortement implantée et reconnue dans son environnement. Elle accueille une majorité d’élèves nationaux et est accréditée par le ministère slovaque de l’éducation depuis 2014.

L’enseignement de 5 langues, dont le slovaque, permettent aux élèves de recevoir une éducation plurilingue et multiculturelle et d’avoir des parcours variés et individualisés validés à la fois par des diplômes français et slovaques.

De nombreux projets interdisciplinaires alimentent les apprentissages. L’enseignement s’enrichit de voyages, d’échanges scolaires, de partenariats (mois de la francophonie avec l’Institut français, ateliers avec des établissements culturels nationaux, résidence d’artistes…) et des opportunités offertes par le réseau AEFE (semaine des Lycées français du monde, Ambassadeurs en herbe, Jeux internationaux de la jeunesse, échanges ADN-AEFE…)

Le service périscolaire propose également des activités éducatives variées, y compris pendant une partie des congés scolaires. Elles concernent prioritairement les élèves de l’école maternelle et élémentaire, qui représentent les trois quarts des effectifs.

Nous évoquons les 8 fondamentaux du Service Civique. L’année dernière, nous avions effectué une visio afin de bien gérer les questions de qualité, de non concurrence à l’emploi, d’adaptation par rapport aux jeunes, de tutorat. Je vois ainsi les formidables avancées et la forte volonté de faire progresser l’établissement, les tuteurs, dans leur gestion du Service Civique. Les graines que nous avions semées ont germé.

Puis c’est au tour des 6 services civiques de me recevoir. Dans une salle, ils se sont réunis autour d’une table et m’accueillent de leurs sourires. Ils m’évoquent la qualité de l’accueil qu’ils ont reçu, leur perception positive de l’établissement, du tutorat, de leur place adaptée en soutien aux équipes éducatives.

Afin de bien vérifier leur satisfaction, je leur demande de noter leur mission jusqu’à présent. Les notes sont excellentes et varient de 8 à 9 sur 10. Leur souhait de s’occuper de telle ou telle tranche d’âge a été pris en compte. Certains ont fait le choix d’une co-location, d’autres choisissent un logement individuel.

Nous finissons ainsi la journée avec le sourire aux lèvres.
Le partenariat Service Civique est qualitatif. L’impact qu’il a sur les enfants, l’établissement, l’éducation et aussi sur les jeunes eux-mêmes est positif et vertueux.
Tout s’est bien passé. Un sentiment d’accomplissement envahit les enfants. Ils ont réussi. Ils se sont fait des amis d’un jour, des amis de leur âge.

Oui, ils sont prêts à renouveler l’expérience.

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